Mahdia, le désir, le projet, le souhait, le besoin de comprendre (Odette et Michel Neumayer)

En quoi avons-nous avancé lors des Rencontres de Mahdia par rapport à celles de Ciney 2009 ? ».

On pourrait raconter Mahdia en suivant bien des fils…

  • celui des rencontres entre les personnes, les cultures, les langues, les systèmes scolaires et à travers cela nos visions de nos différentes sociétés. Ceci autour de la notion de croisement.
  • celui de la présence d’un groupe nouveau, le GTEN, qui se charge de l’organisation et porte les Rencontres ; centré sur la notion d’engagement.
  • celui des dominantes perçues par les uns et les autres : les langues, les sciences, la création, l’écriture, les lieux d’Éducation nouvelle, etc.
  • celui de la transmission entre groupes, personnes, générations.
  •  bien d’autres fils encore (liste à poursuivre)…

 

En quoi avons-nous avancé par rapport à Ciney dans ce que nous avons pu entendre et observer ?

  • dans la variété internationale, même représentée par une ou deux personnes : il y avait, outre la Tunisie, la Belgique, le Luxembourg, la Suisse romande, la France, aussi le Japon, Haïti, l’Italie, la Russie, l’Allemagne, la Bolivie (notre liste est-elle complète ?). Les représentations nationales étaient bien prises en compte.
  • dans la place voulue de l’écriture pour tous et par tous et la constitution d’un corpus appelé « Mosaïques d’expériences », qui fera histoire de ce moment. La perspective d’un écrit collectif avec la confiance qui est faite (car cela n’était pas annoncé) de donner son écrit (cf. Le dernier jour on a posé la question de manière publique, collective et soucieuse de la faisabilité) avec création d’un Collectif de coordination.
  • dans la reconnaissance des apports possibles de chacun par le biais de Cartes Blanches très brèves et variées.
  • dans l’engagement : chacun a compris qu’il pouvait changer quelque chose à son quotidien (cf. Bandelettes du dernier jour : découvertes, étonnements, perspectives).
  • dans l’idée qu’il y a des principes d’Éducation nouvelle, que l’on peut en parler, y accéder, choisir collectivement ceux qui semblent les plus pertinents.
  • dans le domaine de la création comme détour réflexif et comme défi collectif.
  • dans le domaine des langues qui était plus ouvert : nous étions en demande, à l’écoute, interpellés par le mystère de la langue étrangère.
  • dans la mise à disposition de livres, comme autant de trésors offerts à la lecture des participants sur place et ultérieurement au GTEN.

 

Bien amicalement,
Odette et Michel Neumayer
entre orage de montagne et soleil.
St Paul sur Ubaye, le 7.08.2012